Les photos, les vidéos, les pistes audio, les textes des chansons et les commentaires... Bonne balade, il y a de la matière !
Enfin Belle, ce sont des couleurs, plein de couleurs, et puis le noir et blanc de quelques souvenirs, des rires, des larmes, des entre-les-deux, des confidences et des déclarations tonitruantes... Ce sont des cailloux, des chaussures qui brillent, des charentaises aussi, une carafe de whisky, un vieux peignoir sur un paravent, une banquette de velours et une robe rouge... Rouge comme le feu qui anime, chauffe et brûle cette drôle de chanteuse, un peu femme fatale et un peu clown, qui raconte ses histoires-chansons les yeux dans les yeux, la main sur le coeur...
"Enfin belle !", ça a été longtemps le cri du coeur de mes enfants quand leur maman se transformait en Madame Sacha pour aller chanter... Plutôt que d'en pleurer, il valait mieux en écrire des chansons, non ?" ;)
Le trio "historique"... Fred Rondeau, Sylvain Bernert et moi... Toujours émerveillés de jouer ensemble, toujours la même poésie, le même respect, la même admiration les uns pour les autres. C'est rare et précieux. Notre musique, douce et profonde, est, je crois, à notre image...
Fred Rondeau, au piano... Une finesse et une clarté de jeu proche de la dentelle, à l'image de sa personne également, doublée d'une vraie sensibilité jazzy... qui a donné son vrai son à Enfin Belle. Egalement un des piliers de l'excellent Mirror.
Sylvain Bernet, violoncelliste et contrebassiste de Enfin Belle, et même bassiste ! Quand il n'est pas "Enfin Beau", il écrit et interprète des spectacles pour enfants, à L'Essaion, à L'aktéon entre autres, joue les cantates de Bach, avec une danseuse de flamenco japonaise...
Gilles Durand, batteur... La formation définitive de Enfin Belle, le son définitif de Enfin Belle, c'est Fred, Sylvain, Gilou et moi... Oreille de lynx, toujours aux aguets, Gilles Durand est également un percussionniste hors pair. Il joue dans plusieurs formations, parmi lesquelles Mirror.
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Merci à mon ami Michel Rougé...
Parlé : Qu’est ce que tu fais là… tu fais rien ?
Viens, on va se faire des choses
qui font du bien
Mets tous tes complexes au placard
Ce soir, on joue au sexe … bizarre...
Nous deux, on s'ennuiera jamais
Même un peu plus vieux, un peu plus laid
Il suffit que je roucoule des hanches
Et te voilà qui retrousse les manches
Les scénarios, c'est pas ça qui manque
J'en ai en banque
Quelques heures comme une parenthèse
Sois pas « petit joueur », allez viens...
On baise !
Allez viens, vole-moi dans les plumes,
Refais-moi le plan du chat qui fume,
Fais-moi l' coup du planteur de charme,
Arrose-moi la violette de Parme
Enfile donc ta culotte de cuir
J’aime son odeur quand tu transpires
Brûle-moi les genoux sur la moquette
En jupe plissée et en socquettes…
Allez ouvre ton imper
Et offre-moi ton gros bonbon
Fais sauter ta petite écolière
Sur tes genoux à califourchon…
Dis-moi-des-mots vulgaires
Transforme-moi en serpillère
Fais-moi des trucs longs, des trucs courts,
Roule-moi dans la boue, dans le velours...
Alors, t'en peux déjà plus ?
C'est fatigant, hein, les plans « cul »
Allez, dépêche-toi de reprendre des forces
Parce que le problème, c'est qu'après...
ça se corse...
Je t'en promets des vertes et des pas mûres
Mais pour ça, il faut que tu sois bien dur...
Allez, on reprend tout à zéro 1234
Remets-moi ton masque de Zorro !
Sors-moi des plans à la Reiser
Des scénars à la Edika
Des trips vicieux de Pervers Pépère,
Ou tiens, Le Déclic de Manara
Et si on jouait au petit cochon ?
Celui qui est pendu au plafond
Oups, en te voyant prendre les menottes
Je t'avoue que j'ai un peu les chocottes
Allez, vas-y à fond
Colle-moi des beignes et des marrons
Dégaine de ton slip kangourou
Ton bazooka en caoutchouc
Fais-moi ton Marquis de Sade
Sors tes idées les plus malades
Prends l’air méchant, fais les gros yeux
Je jouis mieux quand je pleure un peu…
Mais pour tout ça, il faut être sûr qu' on s'aime...
Et de ce côté là, j'ai cru comprendre qu'il n'y avait pas de problème...
Dans ce cas, bah, il n'y a rien de tabou
… Quand on s'aime comme des fous
Oui, si on est sincère, on peut tout s'faire
Y'aura jamais rien de vulgaire
Allez, une dernière fois... 1234
Refais-moi ton grand cinéma !
T’es le patron, moi la secrétaire
En porte-jarretelles et en blazer
Allez, hop ! je passe sous le bureau
Hummm, ça fait salope, ça fait porno...
Ah, c’est vous, monsieur Marc Dorcel ?
Moi je suis la créature sublime
Qui tournera dans votre prochain film
La pucelle aux 36 chandelles
Ou tu serais Spiderman
Ou tu serais King-Kong ou Barbe-Bleue
Tu en serais à ta vingtième femme
Et tu serais cruel, tu serais vicieux
Ou non, je sais, on dirait que je serais femme de ménage
Et toi, tu t'appelles Dominique
Et tu me cours après dans l'hôtel comme un sauvage
Et si tu m'attrapes, eh bah tu me …..
Mais tout ça, c’est de la déconnade
Ils vont nous prendre pour des malades
Alors que c'est rien que des jeux de vieux enfants, pour pas devenir grands
Oui, c'est du grain de folie, dans c’te chienne de vie
Et puis en plus t'es vraiment verni, parce que tout ça pour toi... bah... c'est gratuit
Car tout ça c’est de l’amour... C'est du beau, du lourd
Oui tout ça c'est de l'amour, du beau, du lourd, oh c'est du beau, du lourd...
Allez viens, vole-moi dans les plumes,
Refais-moi le plan du chat qui fume,
Fais-moi l' coup du planteur de charme,
Arrose-moi la violette de Parme
Enfile donc ta culotte de cuir
J’aime son odeur quand tu transpires
Brûle-moi les genoux sur la moquette
En jupe plissée et en socquettes…
Car tout ça c’est de l’amour... C'est du beau, du lourd
Oui tout ça c'est de l'amour, du beau, du lourd, oh c'est du beau, du lourd...
… Tu m'aimes ?
Oui, tu m'as bien entendu : « Est-ce que tu m'aimes ? »
Ah non, me fais pas le coup du sourire mystérieux
Franchement, ça c'est pas du jeu...
Allez, il faut bien que tu te mouilles, il faut bien que tu aies les c...
Comment ? J'ai bien entendu... Alors on y retourne, jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus...
1234 !
Je m'appelle Maryvonne, mais on dit Vovonne
Je vais sur cinquante-cinq piges
Et je viens de connaître le grand vertige...
Eh oui, dans six mois, je vais perdre mon emploi...
Ca, ça vous tourne la tête
Bien mieux que n'importe quelle galipette
REF/ Et pourtant ma machine, faut voir comme je la bichonne
C'est comme ma gamine, comme une vraie p'tite personne
Je crois que mon mari, quand il est parti
Après quinze ans entre mes cuisses,
Ca m'a fait moins mal qu'ajourd'hui
Trente-cinq ans de service, c'est rien en fait...
Toute une vie... Qui d'un seul coup glisse
En trois mots « On vous licencie »
REF/ Et pourtant ma machine, faut voir comme je la bichonne
C'est comme ma gamine, comme une vraie p'tite personne
Je m'appelle Maryvonne, et mon réveil sonne
Chaque jour, à cinq heures, depuis mes quinze ans
Toujours à l'heure...
J'ai appris à me taire, à faire des heures supplémentaires...
C'est mes seules références... Je sais...
Ca pèse pas lourd dans la balance
REF
Je m'appelle Maryvonne, ça rime avec « pauvre conne »
C'est ce que j'ai cru voir dans l'oeil des messieurs en costard
On m'a dit « Yvonne...
Il faut que vous soyez mobile »
Moi ? Ah, moi, d'abord, c'est Maryvonne...
Et on m'a jamais demandé autre chose que d'être docile
REF
On m'a proposé de faire des durites
Debout, en cinq/huit, six jours sur sept, Et jour fériés
Au lieu de leur dire « oui », Je ne sais pas ce qui m'a pris
J'ai dit : « Moi je fais pas les 5/8,
Parce que il y a bien longtemps,
J'ai fait Mai 68...
Comment ? Un mai 68, si c'est ma taille ?
Bah... Non, pas vraiment... Ah ! Je viens juste de comprendre, c'est une blague, n'est ce pas ?...
Un vilain jeu de mots... Le petit chef est un petit rigolo...
Evidemment, gamin, tu ne peux pas comprendre, uu n'étais pas né... Mai 68, pour toi, c'est la préhistoire... Mais si j'étais toi, je ne me moquerais pas... On ne sait jamais, si le vent tournait... Oui, s'il te plaît, ne te moque pas des gens comme moi...
Je m'appelle Maryvonne, mais on dit Vovone
Je sais, il y a plus sexy,
D'ailleurs, à partir d'aujourd'hui
Il faut m'appeler bah je sais pas, tiens, « machine »
Mado la divine, Marie la divonne
Puisqu'aujourd'hui, je suis plus personne
Il faut m'appeler « machine »
Mado la divine, Marie la divonne
Puisqu'aujourd'hui, je suis plus personne...
Ca m'a fait du bien de te voir,
De te respirer, de te boire
De faire semblant de croire à toutes tes fariboles
Tes miroirs, tes herbes folles
Bon sang, ce que j'ai pu le fantasmer
Ce moment où l'on se reverrait
Comme dans cette fameuse chanson d'Aznavour
« Je n'ai rien oublié, mon amour »...
REF/Si nos amours ne sont plus de saison
Si les orties ont remplacé le gazon
Il me reste de toi un arrière goût de printemps
Et je t'oublierai les pieds devant
Mais ne t'inquiète pas, va, je ne suis pas dupe
De la façon dont tu regardes ma jupe
Eh oui... Du 38 au 42,
j'ai bien compris que c'était fini, nous deux
Et puis, tiens, là, tu vois, c'est des cheveux blancs
Le mois dernier, j'ai même perdu une dent
Mais bon, regarde toi... Avec ta calvitie, tu avoueras
Qu'ils sont bien loin Samson et Dalila
REF/Si nos amours ne sont plus de saison
Si les orties ont remplacé le gazon
Il me reste de toi un arrière goût de printemps
Et je t'oublierai les pieds devant
Tu me demandes quoi ? Mon mari, mes enfants ?
Ouh la... Qu'est ce que je vais pouvoir dire d'intelligent...
Disons simplement que... Sans mon boulot, mes amis
Tout ça, ça serait un beau gâchis...
Comme quoi tu vois, on n'a pas changé...
C'est bien, et puis c'est à désespérer
Non bien sûr, tu n'iras pas m'embrasser sous les portes
Mais ne t'inquiète pas, je suis devenue forte...
« Garçon, s'il vous plaît, apportez-nous la même chose
… Et puis non, tout compte fait, apportez-moi l'addition
Oui, c'est pour moi. Non, j'insiste, l'addition, c'est pour moi »
Mais, mais, mais... Ca m'a fait du bien de te voir,
de te respirer, de te boire
De faire semblant de croire à toutes tes fariboles
Tes miroirs, tes herbes folles
REF/ Si nos amours ne sont plus de saison,
Si les orties ont remplacé le gazon,
La nostalgie y fleurit quand même
mmm...
REF/ Si nos amours ne sont plus de saison,
Si les orties ont remplacé le gazon,
La nostalgie y fleurit quand même
… Je t'aime
J'aimerais avoir de gros seins, qui me tiendraient même pas dans les mains
J'aimerais avoir de gros seins, qui pèseraient au moins trois kilos chacun
Oh! J'aimerais avoir de très gros seins, qui me feraient louper tous mes trains
Qui m'empêcheraient de courir, qui tressauteraient à chaque fou rire
J'aimerais avoir de gros lolos, qu'on verrait même quand je tourne le dos
Deux gros roploplos qui ballottent entre le menton et la culotte
Oh! J'aimerais avoir de gros roberts qui me tiendraient bien chaud en hiver
J'aimerais avoir de gros Roberts entre la poire et le dessert
J'aimerais avoir... J'aimerais avoir... Comment dire... j'aimerais avoir de très gros seins, oui, c'est ça, qui pour mes amants s'ouvriraient sur la caverne d'Aladin et leur dévoileraient mes secrets. Et là dans le creux, juste au milieu, offerte, ma cachette aux trésors, des bijoux, des poils d'amoureux, des fleurs sêchées, oh ! une dent en or.
J'aimerais avoir de gros roberts, pour ressciter Russ Meyer
De profundis, tourner une scène dans un remake de Mega Vixens
Oh ! J'aimerais avoir deux beaux reposoirs, pour caresser la tête du grand Jacques (Brel)
Deux seins boudoirs, deux seins miroirs et pour certains deux seins cul de sac
Oh ! j'aimerais avoir de très grosses loches
Pour que les hommes ne me trouvent plus jamais moche
Deux grosses bouées du côté du coeur
Qu'on dévore des yeux en me demandant l'heure
Deux seins qui seraient mon univers
Si lourds que je ne saurais plus plus quoi en faire
Et en hommage à Lolo Ferrari, mourir, asphyxier dans mon lit
J'aimerais tant qu'on les visite comme certains les catacombes
Qu'on y ripaille et qu'on y tombe et qu'on s'y roule et qu'on s'y cuite
Et qu'on y glisse enfin sa main, sans relâche encore et encore
J'aimerais tant avoir de gros seins pour tromper l'odeur de la mort
J'aimerais avoir de gros seins, qui pèseraient, je ne sais pas moi, cent kilos chacun
Plus jamais voir plus loin que le bout de mes seins
Plus jamais penser à demain....